Après avoir été l’élève du sculpteur Yossip Zadkine à la Grande Chaumière de Paris, Georges Dyens, artiste franco-canadien, étudie à la Sorbonne, à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il s’affirme comme sculpteur.

Il expose à Paris notamment et fréquemment aux Salon de la jeune sculpture, Salon Comparaisons, salon de Mai et Salon des réalités nouvelles. Il y expose avec des artistes comme Tinguely, César, Dubuffet, Giacometti, Brancusi, Riopelle etc…

Lauréat du Premier Grand prix de Rome, et du Prix du Bronze de la Biennale de Paris, il réside à l’Académie de France à Rome, à la Villa Médicis de 1962 à 1965. En réminiscence de la guerre, il crée alors des sculptures déchirées et tourmentées en bronze. 

Il représente la France au Symposium international des sculpteurs européens à Berlin où il réalise, sur la Place du Reichstag, une œuvre qu’il intitule «Eine Hoffnung ; Die Mauer« ( un espoir : le Mur), œuvre réalisée l’année même de l’érection du Mur de la honte. La ville de Berlin lui décerne le Prix de la critique allemande.

Il est l’ambassadeur de la France à de nombreuses expositions internationales dont la Triennale de New Delhi, l'Exposition internationale de sculpture contemporaine au Musée Rodin et la Biennale dell’Aquila en Italie,  entre autres.

 

Deux expositions personnelles à Paris et Rome confirment son statut de « jeune maître».

 

À la Révolution étudiante de 68, Dyens arrive au Canada et est engagé comme professeur permanent par l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en 1969.

Après une traversée du désert, période où il cherche à s’adapter au mode de vie nord américain, Il découvre l’holographie qui est un médium unique de lumière, éthéré, tridimensionnel et suspendu dans l’espace.

Dès 1981, cette nouvelle technologie l’attire par sa lumière spirituelle. Il devient l’héritier de Schoeffer et Moholy-Nagy dans le sens où, comme pour eux, la lumière est matière sculpturale modelable à l’infini.

 

« Il crée des holosculptures, œuvres puissantes, environnementales et monumentales intégrant l'holographie à la sculpture. Ces œuvres, robotisée et immersives se déroulent dans le temps et dans l'espace comme un spectacle en créant des ambiances sonores et lumineuses sous un angle de 360o. Elles constituent le ferment d’une métaphysique de la terre, des éléments primaires, de la genèse de l’univers où il concilie ces extrêmes dans une sorte de conscience globale, évoquant la vie et la mort. Cette tentative d’harmonisation se retrouve dans sa volonté d’intégrer la sculpture et l’holographie, la musique et la terre et de créer des œuvres multimédias mêlant, grâce aux nouvelles technologies, la matière et la lumière, le laser et l’évocation sonore, le mouvement et le silence…

Ses holosculptures marqueront, dans le paysage de l’art électronique mondial, une étape fondamentale de la maturation de cette forme d’art.

Les créations de Dyens s’avèrent émouvantes et, pour une des premières fois dans le milieu de l’art électronique, elles ne posent pas la technique comme finalité.
Ces installations vivantes le propulsent sur la scène internationale. (Hervé Fisher)

 

Dans sa recherche, il est assisté par Myke Roy et Martin Pelletier qui sont responsables de la programmation de ses oeuvres, par Claude Accolas qui régit les éclairages et par Marcelle Deschênes qui compose la musique sous sa direction.

 

La ville de Québec accueille très favorablement sa création. En effet, il expose à la Galerie l’Anse-aux-Barques, annexe du Musée du Québec, en 1981 et 1984, et au Centre «VU » en 1985. Aussi, le Musée du Québec produit une exposition solo en 1996.

Son œuvre majeure (86-87), Big Bang II, exposée en première mondiale à «Images du Futur» et acclamée par la critique internationale,  représente un point tournant dans l’histoire des arts médiatiques par son originalité technologique et par le message humain qu’elle véhicule. En effet, c’est une des premières œuvres internationales où le message humain domine et où la technologie prend la place qui lui revient : La technologie est en fait un support et un outil de création.

 

En 1988, il expose 3 œuvres au Museum of Holography  de New York.

 

Entre 1989 et 1991, Big Bang II  est présentée à l’Alternative Museum de New York grâce à une subvention de la David Bermant Foundation et de la Rockefeller Foundation de New York. Cette oeuvre représente le Canada en Europe et en Amérique dans des expositions internationales. (Hanovre, Munich, Rome, Paris, Montréal, San Francisco)

À trois reprises il est nommé Artiste résident à New York. Deux fois au Museum of Holography et une fois au Center for the Holographic Art.

 

Il a été aussi artiste-résident du Musée des Sciences d’Ottawa

 

Entre temps, il réalise des œuvres publiques du 1%, où, il intègre en pionnier des hologrammes dans des créations architecturales monumentales comme il le fit au Festival international de musique de Lanaudière. Dès lors, l’holographie sort des lieux sombres des laboratoires pour éclater en plein jour.

 

Il crée une œuvre monumentale «Boomerang» pour le Musée de la Civilisation de Québec dans le contexte de l’exposition «Éphémère», ainsi que de nombreuses intégrations architecturales entre autres à la Place René-Lévesque à Ville LaSalle (Canada).

 

De 1992 à 96, Dyens est chargé de conférences au CÉTECH (Centre européen de technoculture) à l'Université Dauphine de Paris. Il y développe le thème de «L’art et la lumière»

 

 

Dès 95, son œuvre Vertigo Terrae  fait une trajectoire remarquée et confirme sa réputation internationale. Aux États-Unis, c’est une tournée -dans dix musées d’états- initiée par le Mississippi Museum of art.  ISEA (International Symposium of Electronic Art) et l’UNESCO l’exposent. Pour marquer

 

 

l'an 2000, le gouvernement danois demande à MGD Productions de représenter le Canada en exposant cette œuvre à LUMIA, exposition  internationale consacrée à la lumière à l'orée du 3è millénaire.

 

Il et membre correspondant de l’Académie Européenne des Sciences, des Arts et des Lettres depuis les années 90 et membre de la Fondazione Marini de Rome.

 

En 1996, les réalisations de Dyens sont consacrées par un prix international: La Shearwater Foundation Award for Excellence in Art Holography. 

 

En 2000, la Ville de Montréal acquiert un quadryptique holographique monumental qui orne le hall de l’annexe de l’Hôtel de Ville situé dans l’édifice Chaussegros-de-Lery.

 

En 2002, le Musée du Bas Saint-Laurent inaugure l’«Espace Georges DYENS»  qui accueille Vertigo Terrae  en permanence.

 

De 2002, à 2004, il participe à une exposition itinérante sur le génocide intitulée Mémoires et témoignages. Cette exposition présentée en première à la Leonard and Ellen Art Gallery de l’Université Concordia,  est ensuite présentée à la Galerie d’art de l’Université Carlton, au Hart House de l’Université de Toronto et au Memorial University de Terre-Neuve

 

En 2004, il réalise un document unique dans la jeune histoire de l'holographie: «Une encyclopédie interactive sur l'holographie d'art internationale», portant sur la recherche et l'expression d'une centaine d'artistes.

 

 En 2005, MGD Productions a été sollicité pour créer une œuvre qui a été exposée à l’exposition «Nature extrême» qui eut lieu du 30 novembre au 8 décembre dans le hall de l’Hôtel de Ville de Montréal, à l’occasion de la 11è conférence sur les changements climatiques (Accords de Kyoto).

 

En 2006, il est sollicité pour devenir chercheur créateur au sein de l’Académie de recherche inter-universitaire en arts médiatiques Hexagram. Il y fait de la recherche en images holographiques.

 

 

En 2008, il crée deux série d’hologrammes. L’une intitulée Genèse et l’autre, Terre-Lune, cette dernière célébrant le 40è anniversaire du premier pas de l’homme sur notre satellite.

 

Depuis 2008, il fait de la recherche sur des dessins tridimensionnels sur écrans autostéréoscopiques.

 

En 2009 et 2010, il expose en solo à l’Atelier Silex de Trois-Rivières et réalise une rétrospective de ses œuvres «1985 -2010» au Musée du Bas-St-Laurent.

 

En 2011, il présente une rétrospective à un musée national (Butler Institute of American Art, Ohio, ÉU.)

Un projet d’exposition est à l’étude au MCNay Museum de Seattle.

               En 2013 une rétrospective de ses œuvres sera présentée au Centre culturel de Repentigny

Depuis son arrivée au Canada il a reçu régulièrement de très nombreuses bourses et subventions des gouvernements fédéral et provincial. (Conseil des Arts du Canada, Ottawa ; Conseil des arts et des lettres du Québec)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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